Arithmétique du lac Léman

Du 21 au 25 avril, la deuxième réunion du Comité préparatoire pour la conférence de suivi de Durban a vu 203 prises de paroles (hors la présidence libyenne et les ONG).
Il suffit d'observer qui a parlé et combien de fois pour comprendre les lignes de forces en présence et les thèmes qui risquent de faire la une de la conférence.

Sur ces 203 prises de paroles :
- 72 provenaient du groupe Afrique, 47 provenaient du groupe Asie, 22 provenaient du groupe Amérique du Sud et Caraïbe, 52 provenaient du groupe Europe de l'Ouest et autre, et 10 provenaient du groupe Europe de l'Est

- Pour le Groupe Afrique 72 :
Egypte 31 fois dont 6 fois au nom du groupe africain, Algérie 31  fois, Afrique du sud 6

- Pour le Groupe Asie 47 :
Pakistan 9 fois dont 4  fois au nom de l'Organisation de la Conférence Islamique, l'Iran 8 fois, La Palestine 7  fois dont 2 au nom de la ligue arabe.

- Pour le Groupe Amérique du sud et caraïbes : Argentine 9 fois dont trois fois au nom du groupe Amérique du Sud et Caraïbes, Mexique 8 fois, Brésil 5 fois.

- Pour le Groupe Europe de l'Ouest et autre : Slovénie 19 fois au nom de l'Union Européenne, la Suisse 8 fois,  la Belgique 6 fois.

Et la France ? 1 fois le vendredi 25, dans le point de l'ordre du jour sur les bonnes pratiques pour montrer les dispositifs et lois pour lutter contre le racisme mis en place en France. Cocorico !
Les débats concernant la préparation de la conférence de révision de Durban ne semblent par l'intéresser outre mesure la France malgré ce qu'elle prétend, en tout cas bien moins que l'Egypte et l'Algérie.

Il y a eu 11 motions d'ordre.
A chaque fois c'était lors de l'intervention de la représentante de Institute on Human rights and Holocaust, dont 2 par la présidente, 1 par la Syrie, 2 par l'Egypte et 6 par l'Algérie.