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Malka Marcovich...enjeux internationaux
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4 novembre 2008

Est-ce à Téhéran que se construit la mémoire du Monde ?

Sources UNESCO
Le Comité national iranien Mémoire du monde a organisé les 29 et 30 octobre 2008 le deuxième atelier du programme Mémoire du monde dans les locaux de la Bibliothèque nationale et des Archives nationales de la République islamique d’Iran, pour une quarantaine de participants de différentes régions du pays.

L’atelier était animé par Mme Joie Springer, responsable du programme Mémoire du monde au Siège de l’UNESCO, qui a présenté le Programme, sa structure et ses objectifs. Les sessions ont permis aux participants de se familiariser avec les critères de sélection pour l’inscription au Registre de la Mémoire du monde et de suivre étape par étape la procédure de préparation des propositions d’inscription. L’atelier fut une expérience extrêmement enrichissante, avec des débats de fond très animés portant sur les critères de sélection et le traitement des problèmes posés par les propositions d’inscription au registre national et international.

Le Comité national iranien Mémoire du monde est présidé par M. Ali Akbar Ashari, directeur de la Bibliothèque nationale et des Archives nationales d’Iran. Cette institution, où sont conservés des trésors de la culture et de la civilisation iraniennes, a eu un véritable impact au niveau mondial. Le comité, qui fait partie de la Commission nationale iranienne pour l’UNESCO, est très actif ; non seulement il organise des ateliers pour mieux faire connaître le Programme à travers le pays, mais il a aussi créé un site web et un registre national.

L’atelier était précédé d’une petite cérémonie en présence de la presse, au cours de laquelle ont été présentés les deux certificats d’inscription du patrimoine iranien inscrit au Registre de la Mémoire du monde : le Bayasanghori Shâhnâmeh (“Le Livre des rois du prince Baysanghor”) et la “Dotation du Rab’ i-Rashidi”. Le Bayasanghori Shâhnâmeh est un classique du monde persanophone, qui contribua à la renaissance et au maintien de cette grande langue qu’est le persan. La “Dotation du Rab’ i-Rashidi” est un manuscrit du XIIIe siècle qui décrit les motifs de la création du complexe universitaire connu sous le nom de Rab’ i-Rashidi, le système de gestion, l’administration et le budget des biens faisant l’objet de la dotation, qui englobait des terres aujourd’hui en Afghanistan, en Asie Mineure, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Iran, en Iraq et en Syrie.

Les participants ont été invités à visiter le Palais du Golestan, où ils ont pu admirer le Bayasanghori Shâhnâmeh. Ils ont également pu voir, au Musée national, le Al-Masâlek ol-Mamâlek, dont la proposition d’inscription est actuellement à l’étude.

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